Le Congé parental en 2019 : en route vers une nouvelle réforme ?
La volonté d’une future réforme ?
Pourquoi cette réforme ?
En effet, le Haut conseil de la famille et de l'âge (HCFEA) a confié, le 26 février 2019, la volonté de réformer ce congé parental. Le constat est simple : peu de couple souhaite partager le congé parental. Ce qui se répercute sur les accueils à la crèche, les places se font rares pour les enfants dès 2 ans...
Seulement, parfois, les parents sont dans l'obligation d'inscrire leurs enfants à la crèches pour reprendre leur travail par peur de perdre de l'argent.
Les hommes moins présents que les femmes ?
En effet, une inégalité existe. Les mères seraient celles qui profiteraient le plus de ce congé. C'est pourquoi le HCFEA insiste sur le fait que la réforme devrait "améliorer la rémunération du congé parental, mais sur une durée limitée, de manière à éviter une incitation des mères à une interruption trop longue de leur activité professionnelle".
Vers un droit d'opposabilité de mettre son enfant à la crèche
C'est le but de la réforme. Les parents seraient libres de choisir de mettre leur enfant dès 2 ans à la crèche ou non.
L'idée d'un congé plus court mais mieux rémunéré si les deux parents sont à temps partiel a été proposée. Ainsi la crainte d'une baisse de rémunération serait évincée et les deux parents devraient prendre part à ce congé parental.
L'idée d'allonger le congé paternité a également été évoqué pour lutter contre les inégalités professionnelles.
Qu’est-ce qu’un congé parental ?
La rémunération :
Ce congé donne droit à 396 euros par mois en cas de cessation complète d'activité.
En cas de temps partiel, l'indemnité sera de 256 euros par mois pour une durée de travail inférieur ou égale à un mi-temps contre 147,67 euros par mois pour une durée de travail comprise entre 50% et 80%.
L'évolution de ce congé
Jusqu'en 2015, ce congé était d'une durée de 3 ans, puis une réforme a fait suite voulant d'ores et déjà permettre une plus grande implication du père au sein du foyer.
Actuellement, Il est de 2 ans maximum si la famille a au moins 2 ans et pour un seul parent, il sera prolongé d'une année en plus dans le cas où l'autre parent en ferait la demande. Seulement, en général, les couples ne vont pas au-delà de 2 ans et seule la mère en bénéficie. L'échec d'une volonté de favoriser l'implication du père est donc flagrant. C'est pourquoi l'idée d'une nouvelle réforme est née.
Jeanne Caillier
Juriste Rédactrice en Droit Social
Droit-Travail-France
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