Enrayer la hausse des arrêts maladies par leur dématérialisation
Une proposition allant avec l’évolution des pratiques du travail
En Septembre, le premier ministre a missionné un magistrat à la Cour des comptes afin de faire le diagnostic de l’augmentation des arrêts maladies et permettre d’obtenir des pistes d’amélioration du système actuel pour endiguer ce phénomène, notamment concernant ceux de courte durée.
Les premières préconisations étant tombées récemment, un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été déposé pour rendre obligatoire la dématérialisation des arrêts-maladie.
Ces arrêts-maladies dématérialisés, plutôt nombreux, ont l’avantage de permettre un temps de traitement réduit de ces derniers.
Si le temps de traitement est réduit, les coûts pourraient, à terme, diminuer, ce qui contribuerait à l’objectif gouvernemental de réduction du nombre d’arrêts-maladies.
Une adoption rapide des préconisations reçues.
Le rapport de la Cour des comptes préconisait aussi une simplification de l’accès au mi-temps thérapeutique.
En effet, avant de pouvoir y accéder, il fallait traditionnellement passer par un congé maladie à temps plein.
Désormais, avec la loi financement de la sécurité sociale, les médecins pourront prescrire directement le temps partiel thérapeutique.
Ces deux mesures pourront, au long terme, permettre de réduire le temps de gestion des dossiers par l’Assurance Maladie et leur coût, mais risque d’être insuffisant dans la lutte contre la réduction des arrêts-maladies de courtes durées.
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